La période précédant la ménopause est caractérisée le plus souvent par une prédominance en estrogènes (un déséquilibre par rapport à la progestérone). Les phytœstrogènes, des molécules contenues dans certains végétaux, peuvent bloquer les effets négatifs de la production d’estrogènes si notre organisme en produit en excès. On peut même les cuisiner, en faire un gâteau, par exemple. Des phytœstrogènes au dessert? Pourquoi pas?

Les sources alimentaires de phytœstrogènes les plus connues sont le soya (qui contient des isoflavones) et les graines de lin. Selon plusieurs études, le soya a aussi un effet bénéfique pour la prévention de certains cancers, la diminution de la perte osseuse chez les femmes ménopausées, la diminution de l’intensité de certains malaises associés à la ménopause.

Vous souffrez de bouffées de chaleur incommodantes? De sueurs nocturnes épuisantes? Vérifiez que vous tolérez bien le soya, puis essayez-le pendant une certaine période (1 à 2 verres de lait de soya biologique par jour peuvent suffire). Si vous souhaitez l’adopter à plus long terme, ou si vous le digérez mal, il vaut mieux le consommer sous forme fermentée (tempeh, miso).

De nombreux produits transformés contiennent du soya, sans que ce soit indiqué dans la liste des ingrédients. Ainsi, la plupart des huiles végétales proviennent du soya. L’étiquetage des aliments OGM n’étant pas obligatoire au Canada, sachons que le soya que nous consommons est potentiellement  transgénique, bien que celui-ci soit normalement réservé aux animaux. Des inconnues demeurent concernant, l’exposition à long terme aux protéines de soya transformé et transgénique. Le soya est aussi considéré comme allergène et peut causer des intolérances chez certaines personnes. Conclusion : lorsque c’est possible, consommer du soya biologique et de préférence sous forme fermentée..

Bon à savoir

Il est recommandé de ne pas faire usage de suppléments d’isoflavones ou de poudre d’isolat de protéines de soya. À ce propos, consultez notre dossier Les cancers du sein et des organes reproducteurs. En cas de cancer hormonodépendant, il est recommandé par précaution de limiter sa consommation de soya.

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