Les lesbiennes représentent près de 9 % de la population féminine. Et pourtant… Encore aujourd’hui, tout concourt à les rendre invisibles. À l’occasion de la « Journée internationale contre l’homophobie », Le RQASF dévoile son outil de sensibilisation Lesbiennes. Invisibles parmi nous, la première étude au Québec qui documente l’accessibilité des lesbiennes aux services de santé.

Aperçu

  • La présomption d’hétérosexualité : As-tu un chum?
  • L’hétérosexisme : Un vrai couple, c’est formé d’un homme et d’une femme!
  • La discrimination : Moi, je ne fais pas de discrimination; je traite tout le monde pareil!
  • La lesbophobie : Une lesbienne, c’est une femme qui n’a pas encore rencontré le bon gars!
  • L’invisibilité sociale : Il n’y en a pas dans mon entourage…

Parce que se cacher pour survivre est nocif pour la santé, le RQASF veut sensibiliser le personnel de la santé et l’ensemble de la population à la situation des lesbiennes et proposer des gestes concrets que chacun et chacune d’entre nous peut poser.

La santé des lesbiennes en bref

  • Deux fois plus de lesbiennes que d’hétérosexuelles sont considérées comme « très pauvres » (15,5 % versus 6,9 %);
  • Les lesbiennes peuvent être la cible de crimes haineux, y compris d’agressions verbales et physiques;
  • La lesbophobie est à l’origine d’isolement social et elle se répercute sur la santé mentale des lesbiennes notamment par de la dépression, des toxicomanies et même des tentatives de suicide;
  • La violence et les agressions n’épargnent pas les relations entre femmes, mais le problème est encore très tabou et souvent minimisé par les fournisseurs de soins;
  • La fréquence du cancer du sein serait trois fois plus élevée chez les lesbiennes en raison de facteurs de risque plus élevés : moins d’enfants, obésité, consommation d’alcool et de drogues, tabagisme, notamment;
  • Les lesbiennes sont plus vulnérables face à la maladie, elles consultent moins et ont moins accès à la prévention et au traitement en raison des barrières rencontrées dans les établissements de santé; bon nombre de lesbiennes préfèrent recourir aux médecines complémentaires (homéopathie, naturopathie, etc.) ainsi qu’à l’auto-éducation;
  • Des études ont démontré que le personnel de la santé ignore souvent les questions entourant les lesbiennes.

Sur la route du changement

Les lesbiennes proviennent de toutes les classes sociales et de tous les groupes d’âge, elles travaillent dans tous les domaines, vivent dans tous les quartiers et toutes les régions du Québec. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer afin qu’une femme, notre soeur, notre amie, notre fille, notre collègue, notre médecin, notre patiente, etc. puisse vivre sa vie en toute légitimité et en toute sécurité.

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