Du consentement libre et éclairé

La qualité de la communication entre vous et votre spécialiste est primordiale.

Le saviez-vous ? La mauvaise communication constitue le principal motif d’insatisfaction de la clientèle en chirurgie esthétique.

Selon le Code de déontologie des médecins du Québec, votre spécialiste a l’obligation de vous renseigner afin d’obtenir votre consentement libre et éclairé.

De quoi s’agit-il?

Article 29

Le médecin doit s’assurer que le patient ou son représentant légal a reçu les explications pertinentes à leur compréhension de la nature, du but et des conséquences possibles de l’examen, de l’investigation, du traitement ou de la recherche qu’il s’apprête à effectuer. Il doit faciliter la prise de décision du patient et la respecter.

Article 56

Le médecin doit informer, le plus tôt possible, son patient ou le représentant légal de ce dernier, de tout incident, accident ou complication susceptible d’entraîner ou ayant entraîné des conséquences significatives sur son état de santé ou son intégrité physique.

Article 83

Le médecin doit s’abstenir de garantir, expressément ou implicitement, l’efficacité d’un examen, d’une investigation ou d’un traitement ou la guérison d’une maladie.

Article 86

Le médecin ne peut, par quelque moyen que ce soit, faire une représentation fausse, trompeuse ou incomplète au public ou à une personne qui recourt à ses services, notamment quant à son niveau de compétence ou quant à l’étendue ou à l’efficacité de ses services et de ceux généralement assurés par les membres de sa profession.

En fait, dans le cas de traitements de médecine esthétique, le Code civil du Québec requiert de votre part un consentement écrit. Dans la mesure où il n’y a pas d’urgence et que les soins esthétiques ne sont pas médicalement requis, les tribunaux exigent une information plus complète et spécifique sur les risques encourus que pour les autres types d’intervention.