Le Réseau québécois d’action pour la santé des femmes se dédie, avec sa Campagne Rouge #LaVieEnRouge, au tabou des menstruations. Le premier volet de cette action est consacré à la précarité menstruelle. Allons-y pour un (petit) tour de la question.

La précarité menstruelle est la difficulté ou le manque d’accès des personnes réglées aux protections hygiéniques pour cause de pauvreté. Dans le monde, une femme [1] sur dix subit la précarité menstruelle.

Elle a pour origine, notamment, le coût des produits hygiéniques qui rend leur accès difficile, le manque d’information et d’infrastructures adaptées (accès à l’eau potable). Dans les pays occidentaux, les itinérantes, les personnes précarisées, incarcérées et les étudiantes sont particulièrement touchées par la précarité menstruelle. Les femmes (cisgenres), les personnes non-binaires et les hommes trans peuvent être concernés par cet enjeu.

Selon le site Canadian Menstruators, l’achat de protections menstruelles coûterait 29$ par an (en 2014). Hum. Châtelaine a fait ses propres calculs en 2017, selon les estimations du Huffington Post (5 serviettes et 20 tampons, pour un cycle de 5 jours): nous arrivons à un total de 56.40$ par an en moyenne, en achetant les produits les plus abordables (sous-marques, spéciaux, achat en très grande quantité, etc.). Nous estimons que le budget peut s’élever jusqu’à hauteur de 180$ par an pour une personne ayant des règles abondantes, ou faisant le choix (ou étant obligée, selon les allergies) de se procurer des protections hygiéniques de qualité supérieure (coton bio). Notons qu’il serait logique d’ajouter à ce montant le coût des antidouleurs qu’utilisent de très nombreuses femmes, celui des médecines alternatives (ostéopathie, acupuncture, naturopathie, etc.), ou encore celui des sous-vêtements et linges de lit tachés qu’il faut remplacer. Mais tout ceci pour dire : les protections hygiéniques sont indispensables, et elles ont un coût.

Depuis le 1er juillet 2015, les produits d’hygiène menstruelle ont été détaxés, car enfin considérés comme indispensables (tout comme les céréales, les gâteaux de mariage et les cerises à cocktail, précise-t-on dans l’article de Châtelaine…), notamment grâce à l’action du collectif féministe Canadian Menstruators et sa pétition « No Tax on Tampons » (qui a récolté plus de 75 000 signatures entre janvier et juin 2015).

Est-ce suffisant? Selon le sondage Canada 150, 72% des femmes interrogées (et 57% des hommes, sur un total de 1500 personnes) se disent en faveur de la subvention de ces produits par l’État. Les 28% ne s’étant pas prononcées ou ayant répondu par la négative pensent peut-être, comme on l’entend souvent, que « c’est une petite dépense, on n’est pas à 100$ près par an » ou qu’ « il vaudrait mieux permettre aux gens de manger à leur faim avant de se préoccuper de ce genre de problème ». Tout d’abord, n’oublions jamais qu’un engagement pour un enjeu de dignité, d’égalité et de santé n’en exclut jamais un autre. Ensuite, qu’en est-il pour les itinérantes, les personnes marginalisées, à faibles revenus, les étudiantes, pour qui, oui, « une cenne est une cenne »? Si nous avons la chance de ne pas (ou plus) souffrir de la précarité menstruelle, il est important de prendre conscience de ce privilège et de soutenir les personnes qui y sont confrontées.

N’oublions pas, au passage, qu’il existe un business juteux concernant tout ce qui touche aux femmes: la fameuse « taxe rose » qui surgit au détour des rayonnages. Dernier exemple en date dans une pharmacie française: NurofenFem, un antidouleur à base d’ibuprofène soi-disant spécialement conçu pour les règles (et dont l’emballage est rose…). Si l’on regarde la boîte de plus près, le dosage et le nombre de cachets sont exactement les mêmes que le Nurofen classique. Mais NurofenFem est vendu plus d’un euro de plus… Cette manipulation de la part de l’industrie participe elle aussi à la précarité menstruelle.

Dans de nombreux pays, occidentaux ou non, des adolescentes s’abstiennent d’aller à l’école durant leurs règles, car elles ne disposent pas de protections hygiéniques. Au Royaume-Uni, on estime qu’elles manquent jusqu’à 145 jours d’école de plus que leurs camarades masculins au cours de leur scolarité.

Nous n’avons que peu de statistiques concernant la précarité menstruelle au Québec, mais elles sont éloquentes : près d’une fille sur sept s’est déjà vue dans l’obligation de s’absenter de l’école par manque d’accès à des produits menstruels. C’est pourquoi deux étudiantes en médecine aspirant à se spécialiser en gynécologie ont décidé de lancer au printemps 2019 « En règles Québec », un mouvement visant à encourager la gratuité des produits menstruels dans les écoles, avec une pétition à l’Assemblée nationale appuyée par la députée Catherine Fournier.

C’est une question de principe, d’égalité des sexes et des chances. Dans les écoles primaires et secondaires, le papier toilette est fourni gratuitement et personne ne pose de questions. C’est un produit essentiel à l’hygiène. Pourquoi les tampons devraient-ils être quelque chose dont les femmes doivent porter la charge? Ça n’a pas de sens. C’est un problème de santé publique. Ariane Litalien, En règles Québec

Environ un million de personnes, soit un tiers des adolescentes et des femmes de moins de 25 ans au pays, avouent avoir déjà rencontré des difficultés à se payer des produits menstruels, selon l’organisme à but non lucratif Plan International Canada en 2018. 70% d’entre elles avaient manqué le travail, l’école ou cessé des activités sociales en raison de leurs menstruations. Une autre étude réalisée aux États-Unis a révélé que 86% des femmes avaient commencé à avoir leurs menstruations de manière inattendue en public sans avoir accès aux produits nécessaires, ce qui a engendré un sentiment d’anxiété ou d’embarras et souvent perturbé leurs activités professionnelles (Free the Tampons, 2013). Pour ces deux dernières statistiques, il n’est pas précisé quel pourcentage de femmes abandonnent leurs activités ou se retrouvent en public sans protection pour cause de précarité menstruelle. Mais il est évident qu’une femme précarisée va davantage être exposée à vivre de manière répétée ce genre de sentiments négatifs, ainsi que des perturbations au niveau scolaire, professionnel et social, de manière générale.

Un article paru sur Radio-Canada en janvier 2018 nous informe que près de 92 000 Winnipégoises seraient incapables de s’acheter les produits dont elles ont besoin chaque mois, selon le Centre de ressources à l’éducation sexuelle.

C’est vraiment difficile pour une femme qui doit choisir entre des serviettes hygiéniques, être propre et la nourriture ou des vêtements pour son enfant. Denise McDonald, directrice des communications West Central Woman’s Ressource

Comment affronter un entretien d’embauche lorsque l’on saigne et que l’on ne peut pas se protéger correctement? Comment se présenter à un examen, être pleinement concentrée sur son travail? La précarité menstruelle fait partie des discriminations systémiques qui freinent l’égalité entre les sexes, notamment au niveau économique. Il est toujours utile de rappeler que:

  • Les femmes touchent en moyenne un revenu annuel inférieur à celui des hommes, peu importe leur groupe d’âge ou leur niveau de scolarité;
  • Leur taux d’activité et d’emploi est inférieur à celui des hommes;
  • Plus de femmes que d’hommes travaillent à temps partiel;
  • Plus de femmes que d’hommes sont rémunérées au salaire minimum;
  • Certaines femmes sont particulièrement touchées par les inégalités économiques et la pauvreté: les femmes responsables de famille monoparentale, les femmes immigrées, les femmes autochtones, les femmes aînées, les femmes handicapées et les femmes peu scolarisées. (Secrétariat à la condition féminine)

Pour de nombreuses étudiantes et pour la plupart des itinérantes la situation se résume à un dilemme qui prend la forme d’un choix entre deux besoins essentiels: acheter de la nourriture ou des protections hygiéniques. Pour ces dernières, il ne faut pas oublier la contrainte que représente l’accès à un point d’eau : elles essayent par conséquent « de trouver les tampons les moins chers avec applicateurs, c’est beaucoup plus propre. Sinon on a tout de suite les mains sales. J’ai organisé une collecte moi-même et demandais aux gens de donner des tampons avec applicateurs », raconte Axelle de Souza, itinérante française, au média Slate en mars 2019.

Concernant les femmes incarcérées, si les informations à ce sujet sont assez nombreuses en France, il est difficile d’y accéder au Québec. Nos recherches en cours nous permettront de déterminer si l’état des lieux québécois est aussi alarmant que l’est celui de la France : « kit arrivante » comprenant peu ou pas de protections hygiéniques, prix de ces protections à vendre dans les « magasins de vivre » des prisons entre 30% et 60% plus dispendieuses que dans un commerce lambda, fabrication de coupes menstruelles artisanales à l’aide de bouteilles en plastique… et un accès difficile aux sanitaires. Rappelons qu’un rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (2016) stipule que:

Les locaux hébergeant les détenues doivent comporter les installations et les fournitures nécessaires pour répondre aux besoins spécifiques des femmes en matière d’hygiène, notamment des serviettes hygiéniques fournies gratuitement (…) p. 68

N’oublions pas que la pauvreté est l’un des principaux déterminants sociaux de la santé.

Comment fait-on quand on ne peut pas se procurer de produits menstruels? Place au système D (comme débrouille… mais aussi discriminant, désocialisant, désolant) : protections hygiéniques que l’on garde des heures et des heures, papier journal, papier toilette, essuie-tout, chaussette, bouteille d’eau découpée pour faire office de coupe menstruelle… Autant d’ « astuces » qui peuvent entraîner irritations et infections, et même mener au syndrome du choc toxique.

La journée de l’hygiène menstruelle (28 mai), lancée par l’ONG allemande Wash United depuis 2014, a pour but de lutter contre les tabous et de sensibiliser aux enjeux de santé liés à la précarité menstruelle. Un rapport de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail, en France) datant de 2018 insiste sur la nécessité de préférer une protection externe la nuit, car c’est à ce moment-là que le port du tampon est le plus long. L’agence de santé précise toutefois que le temps de pose maximum d’un tampon peut aller jusqu’à 8 heures (si le flux le permet), bien qu’il serait nettement préférable de le changer plus souvent (1 personne sur 3 ne changerait pas assez souvent de protection). Le rapport rappelle également qu’au moment du changement de la protection, le lavage des mains est indispensable, en particulier si l’on utilise des tampons : 39% des femmes ne le feraient pas, alors que la muqueuse vaginale est très sensible aux bactéries venant de l’extérieur.

Les conséquences psychologiques sont elles aussi à prendre très au sérieux: la honte, la gêne, la perte de confiance en soi ressenties mènent à un sentiment de marginalisation pouvant engendrer très concrètement la déscolarisation, la dépression et l’exclusion sociale.

New-York : les écoles publiques, les refuges pour itinérantes et les centres correctionnels distribuent des protections gratuitement depuis 2016.

Écosse : depuis 2018, les écoles et universités mettent à disposition des protections hygiéniques gratuites. Elle était le premier pays du monde à prendre cette initiative. Et le 25 février 2020, l’Écosse est de nouveau pionnière en votant l’accès gratuit aux protections périodiques pour toutes les personnes menstruées!

Royaume-Uni : le 16 avril 2019, le gouvernement a annoncé que toutes les écoles du pays bénéficieraient de produits hygiéniques gratuits d’ici 2020.

France : ici, ce sont des associations, les activistes, qui prennent les choses en main et font pression sur le gouvernement. Notamment Règles élémentaires, fondée en 2015, qui organise des collectes de protections pour les redistribuer ensuite à d’autres organisations d’aide à la population (600 000 protections périodiques récoltées en 3 ans). L’association estime à 1,7 millions le nombre de personnes touchée par la précarité menstruelle en France.

Quand nous avons lancé l’association il y a trois ans, nous avions ciblé les femmes SDF (itinérantes, N.D.L.R.) ou en grande précarité. Mais ce qui nous a surpris, c’est que très rapidement, on s’est aperçu qu’il y avait d’autres femmes qui vivaient le même phénomène : les collégiennes, les lycéennes, les étudiantes qui nous disaient : « Les règles, ça coûte cher, et je n’ai pas de quoi me les payer » Marine Creuzet, bénévole pour l’association Règles élémentaires

Le gouvernement a annoncé le 12 février 2020 « l’expérimentation dès 2020 de la gratuité des protections hygiéniques dans plusieurs lieux collectifs », une expérimentation « dotée de 1 million d’euros », suite à la remise d’un rapport très complet la veille par deux députées.

Canada : En mai 2019, le gouvernement Trudeau, par l’initiative de Patty Hadju, alors ministre de l’Emploi, du Développement de la main d’œuvre et du Travail, propose de modifier la partie II du Code canadien du travail afin d’obliger les employeurs sous juridiction fédérale à fournir gratuitement des produits menstruels à leurs employées, au même titre que le papier hygiénique, le savon, l’eau tiède et une façon de se sécher les mains. Un avis d’intention a été publié le 4 mai dans la Gazette du Canada.

Aux hommes qui trouvent que cette proposition est aberrante, voici ce que la ministre répond :

Je leur soumets le scénario où ils sont au travail, que le papier toilette n’est pas fourni et qu’ils vont à la selle de manière imprévue, et que ce jour-là, ils ont oublié leur papier toilette. Ils doivent donc quitter leur cabine, aller quémander du papier de toilette, tenter d’en trouver quelque part ou devoir quitter le travail sans s’être essuyé le derrière… et je leur demande comment ils se sentiraient par rapport à cela.

Colombie-Britannique : en avril 2018, le gouvernement Horgan a annoncé la gratuité des produits d’hygiène menstruelle dans l’ensemble des établissements scolaires.

Montréal : En juin 2019, la Ville de Montréal a résolu d’étudier, d’ici le 30 juin 2020, « la faisabilité, les coûts et les modalités d’une mise en disponibilité gratuite de produits menstruels pour les édifices municipaux, en tenant compte de la politique d’approvisionnement responsable et équitable de la Ville de Montréal, et d’étudier l’enjeu de l’accessibilité des produits menstruels pour les Montréalaises, notamment pour les étudiantes ainsi que les femmes vulnérables et en situation d’itinérance ».

La Ville de Montréal nous apporte son soutien dans le cadre du premier volet de notre Campagne Rouge consacré, donc, à la précarité menstruelle.

Mettons en lumière le travail formidable mené par l’organisation à but non lucratif Monthly Dignity, fondée par des étudiantes de l’Université McGill en 2017: sa mission consiste à distribuer des produits d’hygiène menstruelle aux personnes précarisées, en maximisant la durabilité financière et environnementale de leur action grâce à un modèle collaboratif tripartite (fabricants / stockage et livraison / distribution). 60 000 produits ont été distribués à ce jour, au bénéfice de 8 abris partenaires. Elles ont été lauréates du prix Forces Avenir en 2019, ce qui démontre une conscientisation vis-à-vis de cet enjeu d’égalité.

D’après le dénombrement de l’itinérance de Montréal, il y a plus de 720 femmes sans abri, et beaucoup d’autres vivent sous le seuil de pauvreté. Alors que l’Assemblée Générale des Nations Unies a déclaré l’hygiène comme un droit de l’Homme en 2010, il n’y a pas de politique officielle qui remédie au manque d’accès aux produits d’hygiène menstruelle à Montréal. Monthly Dignity a été créée en novembre 2017, parce que l’accès à des produits hygiéniques adéquats devrait être un droit, non un privilège. Site Web de Monthly Dignity

Pourquoi tant de personnes touchées par la précarité menstruelle, dans un silence total? Comment se fait-il que cet enjeu ne s’invite dans les luttes féministes et l’actualité que très récemment? Longue histoire, mais une évidence: les règles sont taboues. Et c’est exactement à cause de cela que certaines jeunes filles n’osent pas dire à leur mère ou à leur père qu’elles ont leurs règles et doivent se procurer comme elles le peuvent, avec leur maigre argent de poche, les protections hygiéniques dont elles ont besoin.

C’est ce tabou qui est encore une fois à l’œuvre, inconsciemment ou non, quand on pense à faire des dons de pâtes et de conserves aux organismes d’aide à la population, mais jamais de produits d’hygiène menstruelle, alors qu’ils font partie des indispensables.

En février dernier, des bénévoles, activistes et représentant.e.s d’organismes se sont réuni.es à Toronto afin d’établir une stratégie pour financer les produits d’hygiène menstruelle dans les refuges et centres de jour de la ville. En effet, ces derniers déplorent un manque très important de ces produits : 91% des femmes qui fréquentent les refuges et les centres d’aide n’ont pas accès à des tampons ou autres serviettes (sondage de l’organisme Period Purse). Les organismes, eux, disent avoir du mal à couvrir les coûts de fourniture et doivent compter sur les dons, raison pour laquelle ils demandent au conseil municipal des subventions supplémentaires. Si cette demande est acceptée, les organismes devront faire face à un autre défi : celui de convaincre leurs participantes d’utiliser ces produits. En effet, les travailleur.se.s estiment que les femmes n’osent pas les demander, car elles éprouvent une gêne à aborder ce sujet.

On n’en parle pas, on en a honte, on les cache, les éponge comme on peut, on fait comme si, jusqu’au mois prochain. Si l’on rajoute à cela la honte sociale liée au fait de manquer d’argent, la charge physique et émotionnelle est vraiment lourde à porter.

La prise de conscience collective prend du temps, mais elle est urgente: en ce moment même, 800 millions de personnes dans le monde sont en train d’avoir leurs règles, dont 80 millions sans protections adéquates.

Avec ce double tabou des règles et de l’argent, il est difficile d’obtenir des témoignages concernant la précarité menstruelle. Ils sont pourtant essentiels à la prise de conscience collective de cet enjeu d’égalité. Libérons la parole!

Note: la question de la précarité menstruelle soulève évidemment celle de l’écologie. Ce sujet, essentiel, est l’objet du billet « Règles & écologie ».


Note

[1] Personne née biologiquement femme


Autres sources

« Précarité menstruelle » sur Wikipédia (consulté le 7 février 2020)

Stéphanie Vallet, En Règles Québec: pour des produits menstruels gratuits dans les écoles, La Presse, 12 mai 2019 (consulté le 7 février 2020)

La Presse canadienne, Des élèves des écoles publiques de Toronto recevront gratuitement des produits menstruels, Radio-Canada, 30 août 2019 (consulté le 7 février 2020)

Manque criant de produits d’hygiène menstruelle dans les refuges de Toronto, Radio-Canada, 22 février 2019 (consulté le 7 février 2020)

Jeanne Massé, Pour la journée de l’hygiène menstruelle, voici comment bien utiliser ses protections, Huffington Post, 28 mai 2018 (consulté le 7 février 2020)

Mariane Bergeron-Courteau, Menstruée, elle se promène sans protection hygiénique pour dénoncer la précarité liée au règles, Le Journal de Montréal, 5 février 2019 (consulté le 7 février 2020)

Lisa Guyenne, « On bricole avec des mouchoirs ou du papier toilette »: quand les règles coûtent trop cher aux femmes, France Inter, 28 mai 2019 (consulté le 7 février 2020)

Sophie Chartier, Le tabou menstruel, un frein à l’égalité, Le Devoir, 1er juin 2015 (consulté le 7 février 2020)

Anne-Aël Durand, Gary, Dagorn, Précarité menstruelle : combien coûtent les règles dans la vie d’une femme?, Le Monde, 2 juillet 2019 (consulté le 7 février 2020)

Collectif « Réglez-moi ça! » (lycéen.ne.s, étudiant.e.s et jeunes actif.ve.s contre la précarité), Pour en finir avec la précarité menstruelle (tribune), Libération, 9 octobre 2019 (consulté le 7 février 2020)

Manon Louvet, L’Opposition veut des produits d’hygiène menstruelle dans les lieux publics de Montréal, 28 mai 2019, La Presse (consulté le 7 février 2020)

Mélanie Marquis, Ottawa veut des produits menstruels gratuits en milieu de travail, La Presse, 3 mai 2019 (consulté le 7 février 2020)

Virginie Ballet, Règles : les députés ne s’en tamponnent plus, Libération, 11 février 2020 (consulté le 7 février 2020)

Le gouvernement va expérimenter des protections périodiques gratuites pour les femmes précaires, Libération, 13 février 2020 (consulté le 7 février 2020)

Reuters, Le Parlement écossais vote la gratuité des protections périodiques, La Tribune, 25 février 2020 (consulté le 26 février 2020)