Durant cet événement, un panel d’expert.e.s cliniques et scientifiques, une proche aidante et deux patientes ont pris la parole autour du thème « L’homéopathie : reconnaitre sa légitimité : un enjeu d’intérêt pour la santé des Québécois ». La discussion était animée par la Dre Christiane Laberge et parrainée par l’Hon. Thomas Mulcair, personnalité politique.[1] Les panélistes, tels que le Dr Jean Drouin, ont discuté d’enjeux spécifiques à l’homéopathie tout en prenant soin de rétablir les faits concernant cette thérapeutique controversée. Les panélistes ont fait le point sur la pratique de cette médecine non conventionnelle dans le monde, au Canada et au Québec et ont présenté les mécanismes mis en place par l’association qui représente les homéopathes depuis 30 ans – le Syndicat professionnel des homéopathes du Québec (SPHQ) – en l’absence de règlementation officielle. La table ronde a également permis de soulever le débat sur l’importance de reconnaître la légitimité de l’homéopathie dans un contexte d’émergence de la médecine personnalisée et de la santé intégrative, alliant l’approche conventionnelle aux approches plus holistiques, telles que pratiquées ailleurs dans le monde et souvent réclamées par la population.

L’homéopathie et ses principes ont été découverts il y a 200 ans par Samuel Hahnemann, médecin allemand. Son nom provient des mots grecs « homoios » qui signifie semblable et « pathos » qui veut dire maladie. Il s’agit donc d’une approche thérapeutique qui traite les maladies par des substances provoquant des symptômes semblables. Ces substances sont hautement diluées dans l’eau et dynamisées (secouées) entre chaque dilution. Plus la dilution est haute – donc associée à un chiffre élevé – et moins il reste de traces de la substance active dans le remède. Paradoxalement, le remède de plus haute dilution (et donc contenant moins d’ingrédient actif d’un point de vue conventionnel) est considéré comme plus puissant en homéopathie. C’est ce mécanisme d’action qui pose un défi pour la pensée scientifique conventionnelle, habituée à ce que l’efficacité d’une substance soit proportionnelle à sa concentration (plus il y en a, plus c’est efficace).

L’homéopathie est une approche holistique, qui considère l’individu dans son ensemble composé du corps, de l’esprit et de l’aspect psycho-émotionnel. Elle est aussi dite vitaliste, c’est-à-dire qu’elle repose sur la notion d’énergie vitale selon laquelle le corps humain a la capacité de s’auto-guérir. Pour l’homéopathe, il est donc plus utile de trouver un moyen de stimuler ce processus d’autoguérison plutôt que de s’attarder au diagnostic biomédical [2] ou à supprimer les symptômes de la maladie. L’objectif guidant la démarche homéopathique est de rééquilibrer l’organisme en profondeur.

Même si l’homéopathie est connue depuis le début des années 1800, qu’elle est utilisée par plus de 200 millions de personnes sur la planète et qu’elle jouit d’un statut légal dans environ 80 pays à travers le monde, elle fait régulièrement l’objet de controverses. Les arguments avancés par ses adversaires et abondamment repris par les médias de masse sont toujours sensiblement les mêmes : 1) Les effets attribués à l’homéopathie ne sont que le résultat de l’effet placebo; 2) Il n’y a pas d’études cliniques qui prouvent réellement son efficacité et 3) Les remèdes ne sont en fait constitués que de sucre et d’eau. Malgré la grande popularité de ces pseudoarguments, aucun ne résiste à un examen approfondi. Répéter un mensonge ad nauseum ne le convertit pas en vérité!

1- L’effet placebo, vraiment?

L’effet placebo, qui signifie « je vais plaire » en latin, fait référence à l’effet psychologique ou physiologique lié à la prise d’une substance ne contenant aucun ingrédient actif (inerte). Il s’agit d’un mécanisme complexe qui relève de plusieurs phénomènes psychologiques et physiologiques interférant entre eux. Certaines personnes y sont plus réceptives, notamment en fonction de prédispositions génétiques.[3]

L’effet placebo est bien connu en médecine conventionnelle et on a d’ailleurs recours aux placebos en recherche médicale dans les groupes contrôles pour l’évaluation de traitements médicaux. On sait même que les placebos sont efficaces dans une proportion de 30 % à 60 %, voire 70% en fonction des troubles abordés. Pour reconnaître l’efficacité d’un médicament, celle-ci doit être supérieure à celle d’un placebo ou du médicament de référence. Tout traitement peut cependant à la fois avoir un effet spécifique et un effet placebo.[4]

En ce qui a trait à l’homéopathie, s’il est vrai que l’effet placebo et la qualité de la relation thérapeutique peuvent en partie contribuer au succès de cette approche, il faut aussi admettre que ces mêmes facteurs interviennent également dans le cas des médicaments conventionnels. De plus, il a été démontré que des bébés, des animaux, des plantes et même des cellules en culture réagissent de façon positive à l’homéopathie.[5] Il est donc FAUX de prétendre que l’effet placebo puisse à lui seul expliquer l’efficacité attribuée à l’homéopathie. Les résultats obtenus hors du contexte homéopathe-patient.e invalident complètement cette hypothèse-argument.

2- Une absence d’études positives?

Les détracteurs de l’homéopathie et même plusieurs sources consultées sur l’Internet ressassent le fameux rapport produit par l’agence australienne National Health and Medical Research Council (NHMRC) en 2015 qui viendrait planter le dernier clou dans le couvercle du cercueil de l’homéopathie. Le rapport du NHMRC conclut en effet à l’absence de preuves fiables prouvant l’efficacité de l’homéopathie. Cependant, les détracteurs et les sources en question omettent de mentionner que ledit rapport fait présentement l’objet d’une enquête de la part de l’Ombudsman du Commonwealth à la suite du dépôt d’une plainte pour fraude scientifique en 2016. Il s’avère que grâce à la loi de l’accès à l’information, l’existence d’un premier rapport déposé en 2012 et dissimulé par l’agence australienne a été découvert. Le deuxième rapport a été produit à partir d’une méthodologie faite « sur mesure ». Même l’agence a été obligée de reconnaître devant le Sénat australien que cette méthodologie était non fondée scientifiquement. C’est ce deuxième rapport négatif qui a été largement médiatisé. Cédant sous le poids des pressions publiques et politiques, la présidente directrice générale du NHMRC a fini par dévoiler les conclusions du premier rapport provisoire de 2012 qui présentait des « preuves encourageantes sur l’efficacité de l’homéopathie dans cinq conditions de santé ». Du même coup, elle a affirmé que « contrairement à certaines déclarations, le rapport de 2015 n’a pas conclu que l’homéopathie était inefficace ». Pourquoi les médias continuent-ils de citer le deuxième rapport sans mentionner l’ensemble des faits?

De nombreuses études positives:
  • La Suisse, après avoir publié un rapport positif en 2011, a intégré l’homéopathie au système de santé.[6]
  • La méta-analyse [7] de Mathie (2014), centrée sur les études les mieux construites en fonction des standards scientifiques actuels, constate que les meilleures études produisent de meilleurs résultats.[8]
  • Selon la méta-analyse de Hahn (2013), prouver l’inefficacité de l’homéopathie exigerait le rejet d’au moins 90% des études existantes.[9]
  • À Cuba, des publications sur des interventions de masse impliquant des millions de personnes réalisées par les scientifiques cubain.e.s de concert avec les autorités en santé publique ont démontré des résultats convaincants. Ces études portaient notamment sur la prévention de la leptospirose (maladie causée par une bactérie dans l’eau) et de la grippe porcine H1N1. En dépit du succès de ces interventions à grande échelle et de leur coût ridiculement faible en comparaison des vaccins conventionnels – auxquels les cubain.e.s n’ont pratiquement pas accès de toute façon – on ne retrouve ces résultats dans aucun journal médical.[10]

3- Que du sucre et de l’eau (le mystère)

Tel que mentionné précédemment, le principe de la dilution infinitésimale du remède homéopathique est indispensable puisqu’elle permet de s’assurer de son innocuité, c’est-à-dire qu’elle rend la substance active inoffensive. Cependant, en diluant les substances de la sorte, la souche ou le principe actif tel qu’on le connaît, est perdu. Voilà pourquoi le remède homéopathique ne serait en réalité que du sucre (les granules contiennent du lactose) et de l’eau selon ses opposant.e.s. Toutefois, trois technologies modernes : la résonnance magnétique nucléaire, la spectroscopie Raman et les encres solvatochromiques confirment qu’une haute dilution homéopathique est bien davantage que du sucre et de l’eau.[11]

En plus de tenter par tous les moyens de discréditer l’homéopathie et à défaut de ne pouvoir argumenter sa dangerosité, les détracteurs ont trouvé un nouvel argument visant à démoniser l’homéopathie : les personnes malades pourraient se laisser convaincre de s’en remettre à ces produits et dépenser leur argent sur un « placebo sucré » plutôt que de suivre un traitement médicalement reconnu. Les 200 millions de personnes qui ont recours à l’homéopathie seraient-elles donc de pauvres crédules endoctriné.e.s ne connaissant pas les bienfaits de la « vraie » science?

En ce qui a trait au coût, rappelons que les remèdes homéopathiques sont particulièrement économiques comparés aux médicaments conventionnels. Et si le débat entourant l’efficacité de l’homéopathie n’était au fond qu’un faux débat motivé par l’appât du gain? Se pourrait-il qu’en réalité, cette médecine pourtant éprouvée soit plutôt victime de la compétition que représente le marché mondial de l’homéopathie – présentement estimé à 3,4 milliards d’euros –[12] pour l’industrie pharmaceutique?

Plusieurs médias ont repris la nouvelle de l’événement du 19 novembre dernier. Dans la plupart des cas, on ressasse les mêmes « arguments » contre l’homéopathie, apparemment sans effectuer aucune recherche. L’impartialité ne semble pas non plus faire partie des critères de ces-dits journalistes qui s’assurent généralement de citer au moins 3 sources visant à discréditer ce qu’ils qualifient abondamment de « pseudo-science » tout en écartant les contributions en faveur de l’homéopathie. En effet, où sont les citations de membres du SPHQ, des patient.e.s ou des scientifiques supportant l’homéopathie? Suivant la conférence de presse, les médias ont surtout cherché à discréditer Thomas Mulcair et le Dr Jean Drouin.

Discréditer les défenseurs de causes qui nuisent à certaines industries n’est pas une nouvelle stratégie. Les lobbys industriels tels que ceux de l’industrie pharmaceutique, du tabac, de l’énergie ou du pétrole dépensent des milliards de dollars à élaborer des tactiques destinées à mousser la vente de leurs produits, éliminer la compétition et à éviter toute règlementation de santé publique ou environnementale qui pourraient nuire à leurs intérêts. Pensons par exemple aux stratèges consistant à nier en bloc les preuves scientifiques de la dangerosité du tabac, à ceux utilisés par Monsanto pour cibler les journalistes et les activistes dénonçant leurs produits [13] ou encore, à ceux utilisés par le géant pharmaceutique Merck visant à « neutraliser » et « discréditer » les médecins critiques envers leur médicament Vioxx.[14] Grâce à l’aide d’un petit groupe d’« expert.e.s indépendant.e.s » et l’appui des médias naïfs ou complaisants, ces industries s’affairent à semer le doute en tentant de discréditer toute personne ou toute étude qui menace ses intérêts. Cette stratégie, alimentée à coups de milliards, a fonctionné et fonctionne toujours.

Selon certains médias, le « lobby de l’homéopathie » menacerait la pensée critique du public. Toutefois, ils passent sous silence les 151 millions de dollars versés aux médecins et aux hôpitaux du pays par les 10 plus grandes sociétés pharmaceutiques au cours des deux dernières années seulement.[15] N’est-il pas d’ailleurs troublant qu’il n’y ait pas de législation au Canada obligeant les compagnies pharmaceutiques à révéler quels fournisseurs de soins de santé ont reçu de l’argent, ou à quoi sert cet argent, contrairement aux États-Unis et à de nombreux pays européens où cela se fait?

Les médias clament que les supporteurs de l’homéopathie (et de toutes formes d’approches complémentaires en santé) encouragent les gens à ne plus croire en la « vraie » démarche scientifique. On oublie que ce qu’on appelle communément « la science » n’est pas tant une accumulation de savoir qu’un système de régulation. Conséquemment, tout ce qui vient perturber l’ordre établi par ce système de régulation sera violemment débattu et écarté. Comme le dit le philosophe des sciences Paul Feyerabend : « la science [est] la plus agressive et la plus dogmatique des institutions religieuses ».[16] Et puis contrairement à ce qu’on aimerait bien croire, ce système n’est malheureusement pas libre d’influence de la part de l’industrie pharmaceutique. Le prestigieux British Medical Journal vient d’ailleurs de lancer une campagne visant à séparer la médecine de ce qui est souvent désigné sous le nom de Big Pharma. Selon l’éditorial du journal signé par l’éditeur et un groupe d’experts mondiaux : « L’enchevêtrement financier endémique avec l’industrie perturbe la production et l’utilisation de données probantes relatives aux soins de santé, causant des dommages aux individus et des pertes pour les systèmes de santé ». »[17]

La « vraie » démarche scientifique en tant que méthode d’investigation du réel exige la suspension du jugement et l’ouverture d’esprit. Elle exige l’humilité nécessaire à remettre les dogmes établis en question et surtout, elle devrait être libre d’interférence économique et politique.

L’homéopathie ne jouit pas seulement d’études supportant son utilisation, qu’on tente tant bien que mal de dissimuler. Elle s’appuie sur plus de 200 ans d’histoire et de succès avec les mêmes remèdes. Des remèdes particulièrement économiques, écologiques et dépourvus d’effets secondaires et d’interactions médicamenteuses. Malgré ce qui est véhiculé, les adeptes de l’homéopathie ne sont pas un groupuscule d’ignorant.e.s adhérant à la théorie du complot. Ce sont plutôt 400 000 professionnels de la santé, médecins et non-médecins, à travers le monde qui sont témoins de son efficacité quotidiennement.[18] En France seulement, 4000 médecins en ont fait une spécialité, 20 000 en tout la prescrivent régulièrement ainsi que la plupart (78%) des sages-femmes.[19]

La liberté de choisir son traitement médical est un droit de la personne fondamental. En quoi consiste notre liberté lorsque seuls les traitements conventionnels proposés par l’approche allopathique nous sont offerts comme option? Lorsque toute tentative d’information concernant les autres options est systématiquement discréditée et passible de sanctions? Si la sécurité du public était l’enjeu réel – tel qu’on tente de nous le faire croire – ne vaudrait-il pas mieux encadrer la pratique de l’homéopathie par un ordre professionnel comme en Ontario et ailleurs dans le monde? En effet, puisque les détracteurs affirment que le danger de l’homéopathie est attribuable au fait que certaines personnes utilisant l’homéopathie pourraient négliger d’avoir recours au traitement conventionnel, ne serait-il pas logique de s’assurer que les homéopathes soient bien formés, connaissent leurs limites et sachent quand référer? De plus, comment expliquer cet acharnement contre l’homéopathie sur la base de sa dangerosité en même temps qu’on argumente son inefficacité? Et que dire de l’absence d’incidents pour appuyer cet argument?

Le moment est venu de fournir toute l’information à la population de manière impartiale et transparente afin de lui permettre de poser de vrais choix en matière de soins de santé. Pour le RQASF, le rôle des autorités devrait se limiter à encadrer la pratique des fournisseurs de soins et à étudier l’impact, incluant l’impact économique, que les approches complémentaires et les autres médecines telles que l’homéopathie pourraient avoir sur le système de santé et sur la santé de la population québécoise. Le cas échéant, ces soins – qui pourraient améliorer la santé de la population tout en permettant au gouvernement de réaliser des économies – devraient être aussi couverts par le régime public d’assurance-maladie.

Le RQASF dénonce l’intrusion des industries dans la production d’études partisanes et de résultats trafiqués qui influencent nos institutions de santé et la prestation des soins au détriment du bien-être de la population. Enfin, soutenons les personnes et organisations qui, contre vents et marées, lancent l’alerte et se mettent au service de causes communes.

Remerciements à Paul Labrèche, président du SPHQ, pour sa contribution.


 Notes et références

[1] Thomas Mulcair est notamment ex-chef du NPD, ex-ministre de l’Environnement du Québec et ex-président de l’Office des professions du Québec.

[2] L’approche biomédicale est celle à laquelle on réfère souvent comme médecine allopathique, conventionnelle ou officielle.

[3] Jalinière, H. – Pourquoi l’effet placebo marche mieux chez certains? Science et Avenir. 20.04.2015, mis à jour le 20.04.2015 et consulté le 5.12.2019

[4] Godfroid, I. – L’effet placebo. Un voyage à la frontière du corps et de l’esprit. Socrate Éditions Promarex, 2003.

[5] Pharmachien et grands médias : le point sur les i de la désinformation concernant l’homéopathie. Syndicat professionnel des Homéopathes du Québec (SPHQ).

[6]  Borhöft, G. et P. Matthiessen (eds) (2011). Homeopathy in healthcare – effectiveness, appropriateness, safety, costs, Berlin, Springer-Verlag, 234 p. Sur le site du Syndicat professionnel des Homéopathes du Québec (SPHQ).

[7] La méta-analyse est une analyse qui compile et synthétise les résultats d’un ensemble de recherches.

[8] Mathie RT (2014), «Randomised placebo-controlled trials of individualised homeopathic treatment: systematic review and meta-analysis», Syst Rev. 2014 Dec 6;3:142. doi: 10.1186/2046-4053-3-142. Sur le site du Syndicat professionnel des Homéopathes du Québec (SPHQ).

[9] Hahn RG (2013), «Homeopathy: meta-analyses of pooled clinical data», Forsch Komplementmed 2013;20(5):376-81. Sur le site du Syndicat professionnel des Homéopathes du Québec (SPHQ).

[10] Golden, I. – Homoeopathic Immunisation Against Leptospirosis in Cuba. Homeopathy papers. November 8, 2010.

[11] Pharmachien et grands médias : le point sur les i de la désinformation concernant l’homéopathie. Syndicat professionnel des Homéopathes du Québec (SPHQ).

[12] Moreira, E. Homéopathie : un marché mondial en forte croissance. Les Échos. Publié le 11 juillet 2019 et consulté le 6 décembre 2019.

[13] Levin, S. Revealed: how Monsanto’s intelligence center’ targeted journalist and activists, The Guardian. 08-08-2019 consulté le 03-12-2019

[14] Moynihan, R. Court hears how drug giant Merck tried to “neutralise” and “discredit” doctors critical of Vioxx. BMJ 2009;338:b1432 Consulté le 06-12-19

[15] Russell, A. & Lieberman, C. Under the influence: Big pharma paid $151M to doctors, hospitals in 2017-18, but we don’t know who got paid or why. Global News. 19-08-2019 Consulté le 6 décembre 2019

[16] Feyerabend, P. Contre la méthode, esquisse d’une théorie anarchiste de la connaissance, Éditions du Seuil, 1979, p. 332

[17] Mannix, L. ‘Cannot be trusted … causing harm’: Top medical journal takes on big pharma. The Sydney Morning Herald. Publié le 4-12-2019 et consulté le 6-12-19

[18] Pharmachien et grands médias : le point sur les i de la désinformation concernant l’homéopathie. Syndicat professionnel des Homéopathes du Québec (SPHQ).

[19] Boiron (2018), L’homéopathie en France – faits et chiffres. Pharmachien et grands médias: le point sur les i de la désinformation concernant l’homéopathie. Syndicat professionnel des Homéopathes du Québec (SPHQ)