L’ouverture et la discussion face aux menstruations ainsi qu’au cycle menstruel est plus qu’important; il est nécessaire. Il permet aux jeunes filles de comprendre ce qui se passe dans leur corps.
J’ai eu mes premières règles à l’automne de mes 10 ans. J’étais la seule de mes amies à en avoir. C’était pas évident. Ma mère a été là pour m’expliquer la base du cycle menstruel, puis comment utiliser une serviette ou un tampon.
Mais c’est tout. On ne nous apprend pas plus que ça. « Y’a pas vraiment de recherches sur le sujet », que me disait ma médecin de famille.
J’ai été diagnostiquée avec un trouble dysphorique prémenstruel en 2016, à l’âge de 29 ans. Grâce à ma psychologue qui a décelé un pattern après plusieurs mois de consultation. Ça m’a sauvé la vie. Calmé ma dépression majeure et l’envie d’arrêter d’exister qui venait avec.
Depuis, j’en parle ouvertement. Aux femmes et même aux hommes de mon entourage. Je trouve important d’expliquer, de mettre en contexte ce qui se passe dans ma tête et mon corps. Beaucoup d’amies et de femmes que je connais moins m’ont remerciée d’en parler. Ça leur a permis de réaliser qu’il se passait quelque chose de semblable de leur côté.
L’éducation, l’entraide et l’ouverture restent selon moi les meilleurs outils pour ouvrir un dialogue sur les menstruations et tout ce qui s’y rapproche.
Merci pour votre travail!