C’est l’histoire d’une fillette qui s’amuse. Un jour, profitant du fait que sa mère a le dos tourné, elle fait main basse sur son nécessaire de maquillage : rouge à lèvres, vernis à ongles, et tutti quanti. Un vrai trésor. S’amusant à maquiller ses jouets, s’amusant à se maquiller elle-même, la petite fille apprend, mine de rien, toute une gamme de stéréotypes et de comportements que l’industrie de la beauté associe à la féminité. En s’amusant, la petite fille apprend à devenir une femme, telle que définie par l’industrie. Ce faisant, elle apprend un mode de vie. Un mode de vie au sein duquel les marques, la publicité et la consommation fournissent l’infrastructure culturelle de son identité. Celle d’un support publicitaire.

Capture d’écran, pub télé Uniprix

Capture d’écran, pub télé Uniprix

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Capture d’écran, pub télé Uniprix

Capture d’écran, pub télé Uniprix

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C’est fou tout ce qu’on peut apprendre en s’amusant à se maquiller… Qu’en pensez-vous ?
1 commentaire
J. Cohen a écrit :
cette publicité de pharmaprix est désolante, mais me semble beaucoup plus innofensive que toutes les publicités de mode enfantine.
pharmaprix, à côté de la manière dont la companie de vêtements « Deux par Deux » représente les enfants, ce n’est rien.
j’adorais cette compagnie de vêtement. mais sur leur site web
http://deuxpardeux.com/fr/apropos.php
et sur leur page facebook
http://www.facebook.com/photo.php?fbid=307470559298448&set=a.291891194189718.72030.173085569403615&type=3&theater
on retrouve des enfants maquillés comme des femmes … des fillettes de 4 ou 5 ans qui ont l’air d’en avoir 13.
de jeunes filles dans des pauses suggestives …
un ca patant de sexualisation de l’enfance.
je suis très troublée de voir qu’une entreprise de vêtement pour enfant puisse choisir de pervertir l’enfance à ce point.
mais dans quel monde vivons-nous ?
Deux par Deux se targue d’être au service de l’innocence et de la liberté des enfants :
« Pour nous, les enfants c’était la fête, l’innocence, la liberté et il nous fallait concevoir une marque de vêtements qui évoque tout cela », déclare Claude Diwan. L’entreprise, de par ses collections audacieuses truffées de fantaisies, s’affiche très vite comme chef de file de l’industrie canadienne en mode pour enfants. »
ils sont d’une inconscience accablante !
s’il faut en plus se battre contre ceux qui sont supposés préserver l’enfance …