Lu sur Facebook, (via Josée Blanchette) : « Ce n’est pas qui on est qui compte, c’est comment les autres nous perçoivent. » Je trouve que ça résume assez bien le documentaire Beauty Culture réalisé par Lauren Greenfield.

La culture de la beauté (Beauty Culture) de Lauren Greenfield
Eh oui ! qu’on se le tienne pour dit, plus que jamais, la valeur d’une femme, la seule valeur d’une femme réside dans son apparence. Le corps des femmes ? L’esprit des femmes ? Des parts de marchés à conquérir. Émotions ? Sensibilité ? Idées ? Même chose. Dur réveil pour celles qui se croient libres. Du berceau au tombeau, la seule liberté, c’est de pouvoir choisir sa marque : Vichy ? L’Oréal ? Revlon ? Elizabeth Arden ? Givenchy ? Un peu (beaucoup !) de chirurgie et de Botox avec ça ?
Après avoir vu ce documentaire, on se dit que ce qu’on nomme « Beauté » avec un gros B en Occident (parce que c’est essentiellement de cela qu’il s’agit, de la Beauté telle que définie en Occident) est triste. Et pas mal déprimant.
Mais que se passe-t-il ? Comment en sommes-nous arrivées là, à ça ?

Que se passe-t-il ? Comment en sommes-nous arrivées là, à ça ?
(Soupirs)
Je laisse le mot de la fin à Josée Blanchette. Un extrait de sa dernière chronique me fournit la petite touche finale et rigolote qui m’empêche de commettre l’irréversible / irréparable : me faire botoxer.
L’hypocrisie dans laquelle nous évoluons tous, notre besoin de briller et notre tendance au déni font le reste. On ment tous un peu. À soi-même d’abord, aux autres ensuite. Entre vous et moi, même votre mère vous ment. Elle sait bien que la vérité vous achèverait. — Josée Blanchette : La vérité si je mens.
PS
Le documentaire proprement dit démarre à 1 minute 35 secondes. Soyez patiente, ça vaut le coup.